8 février 2008
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23:15
Pour Elise, je n'en pouvais plus. J'avais des contractions tous les jours, et mes ligaments me faisaient souffrir au point de perdre l'équilibre en pleine rue ou dans un magasin : la honte ! Et puis, ça faisait vraiment mal !
Depuis le 6ème mois, je devais me reposer, la tête était déjà en bas ; à la 3 ème écho, elle était engagée, bref, galère.
Et Axel, si autonome, ne voulait plus l'être du tout ! Il avait besoin de moi pour tout comme un fait exprès ...
Au bout de 3 jours de crises de contractions douloureuses et régulières, je me décide à aller à la maternité le 31 mai.
Monito : contractions fortes, régulières, on met en salle de travail, on prend tous les renseignements, prénom du bébé, etc .... La sage femme était persuadée que j'allais accoucher ce soir là.
Et puis, mon col ne se dilatait pas du tout. Les contractions de plus en plus fortes pour rien.
Une piqûre de morphine pour me faire patienter avant la péridurale, et tout s'arrête ! C'était un faux travail.
On me garde pour la nuit, et rien. Je rentre chez moi.
Une semaine plus tard, les contractions n'avaient pas cessées.
Elles me réveillaient en pleine nuit, ça durait 3 ou 4 heures, et j'avais vraiment mal. Mais je m'étais juré que je ne retournerais à la maternité que sur les genoux ou après avoir perdu les eaux ! Pas pour rien. Il fallait d'abord que je m'organise pour Axel.
Le 5 mai au soir, je n'en peux plus, j'ai trop mal, il faut que j'y retourne.
La même chose que la dernière fois, et ils veulent me garder. La sage femme qui me reçoit, comme celle qui m'avait suivi, prévoit un accouchement très rapide. Ce qui veut dire que si ça venait à se déclencher, je n'aurai peut-être pas le temps d'arriver à l'hôpital.
Alors, oui, je reste, mais pas pour rien. Je conviens avec eux que comme il faut que je m'organise pour faire garder Axel, ils me gardent mais si ça ne se déclenche pas tout seul, ils m'aident.
Et c'est ce qui s'est passé.
J'avais bien des contractions, mais inefficaces.
Elles m'ont administré un ocytocique pour accélérer les contrations. Je les supportaient d'ailleurs très bien (ben oui, j'avais encore la poche des eaux intacte). J'avais de la musique en salle de travail : trop fort ( et ça couvrait le bruit du marteau piqûeur à cause des travaux de l'hôpital ...).
En fin de matinée, on me fait tout de même une péridurale (car je suis pas maso, non plus, je les supportais, mais faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus !)
A 16h, le col était à peine dilaté à 4. Les contractions ne servaient à rien. Elise n'appuyait plus du tout sur le col. Elle était tellement petite, que même avec les contractions, ça ne la faisait pas appuyer sur le col.
Du coup la sage-femme décide de percer la poche des eaux.
Et là, on sent le changement.
A 16h15 rupture poche des eaux
A 16h30, dilatation à 6
A16h45, Rémy va chercher la sage femme car j'ai bien cru qu'Elise allait sortir toute seule !
En effet, j'étais à dilatation complète. J'ai poussé 2 fois, et à 16h55, elle était sur moi !
Passons sur l'hémorragie que j'ai fait après car le placenta ne voulait plus sortir.
Après tout, je n'ai perdu qu'1 litre et demi de sang !
Et même si j'ai fait des malaises les jours qui ont suivi à causes des médicaments que je ne supportais pas, ça n'a pas empêché l'hôpital de me laisser sortir même pas 3 jours après.
Peu importe, j'avais MA fille !
Là aussi, une petite crevette de 47 cm et seulement 2kg670 (quoi, vous êtes sûrs, vous en avez pas oublié un bout avant de la mettre sur la balance ?)
Mais en tout cas, un accouchement de rêve du fait de son poids, et elle non plus, ça ne l'empêche pas de bien profiter maintenant !
Depuis le 6ème mois, je devais me reposer, la tête était déjà en bas ; à la 3 ème écho, elle était engagée, bref, galère.
Et Axel, si autonome, ne voulait plus l'être du tout ! Il avait besoin de moi pour tout comme un fait exprès ...
Au bout de 3 jours de crises de contractions douloureuses et régulières, je me décide à aller à la maternité le 31 mai.
Monito : contractions fortes, régulières, on met en salle de travail, on prend tous les renseignements, prénom du bébé, etc .... La sage femme était persuadée que j'allais accoucher ce soir là.
Et puis, mon col ne se dilatait pas du tout. Les contractions de plus en plus fortes pour rien.
Une piqûre de morphine pour me faire patienter avant la péridurale, et tout s'arrête ! C'était un faux travail.
On me garde pour la nuit, et rien. Je rentre chez moi.
Une semaine plus tard, les contractions n'avaient pas cessées.
Elles me réveillaient en pleine nuit, ça durait 3 ou 4 heures, et j'avais vraiment mal. Mais je m'étais juré que je ne retournerais à la maternité que sur les genoux ou après avoir perdu les eaux ! Pas pour rien. Il fallait d'abord que je m'organise pour Axel.
Le 5 mai au soir, je n'en peux plus, j'ai trop mal, il faut que j'y retourne.
La même chose que la dernière fois, et ils veulent me garder. La sage femme qui me reçoit, comme celle qui m'avait suivi, prévoit un accouchement très rapide. Ce qui veut dire que si ça venait à se déclencher, je n'aurai peut-être pas le temps d'arriver à l'hôpital.
Alors, oui, je reste, mais pas pour rien. Je conviens avec eux que comme il faut que je m'organise pour faire garder Axel, ils me gardent mais si ça ne se déclenche pas tout seul, ils m'aident.
Et c'est ce qui s'est passé.
J'avais bien des contractions, mais inefficaces.
Elles m'ont administré un ocytocique pour accélérer les contrations. Je les supportaient d'ailleurs très bien (ben oui, j'avais encore la poche des eaux intacte). J'avais de la musique en salle de travail : trop fort ( et ça couvrait le bruit du marteau piqûeur à cause des travaux de l'hôpital ...).
En fin de matinée, on me fait tout de même une péridurale (car je suis pas maso, non plus, je les supportais, mais faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus !)
A 16h, le col était à peine dilaté à 4. Les contractions ne servaient à rien. Elise n'appuyait plus du tout sur le col. Elle était tellement petite, que même avec les contractions, ça ne la faisait pas appuyer sur le col.
Du coup la sage-femme décide de percer la poche des eaux.
Et là, on sent le changement.
A 16h15 rupture poche des eaux
A 16h30, dilatation à 6
A16h45, Rémy va chercher la sage femme car j'ai bien cru qu'Elise allait sortir toute seule !
En effet, j'étais à dilatation complète. J'ai poussé 2 fois, et à 16h55, elle était sur moi !
Passons sur l'hémorragie que j'ai fait après car le placenta ne voulait plus sortir.
Après tout, je n'ai perdu qu'1 litre et demi de sang !
Et même si j'ai fait des malaises les jours qui ont suivi à causes des médicaments que je ne supportais pas, ça n'a pas empêché l'hôpital de me laisser sortir même pas 3 jours après.
Peu importe, j'avais MA fille !
Là aussi, une petite crevette de 47 cm et seulement 2kg670 (quoi, vous êtes sûrs, vous en avez pas oublié un bout avant de la mettre sur la balance ?)
Mais en tout cas, un accouchement de rêve du fait de son poids, et elle non plus, ça ne l'empêche pas de bien profiter maintenant !